Le visage creux de mon ombre s’est étendu en une grimace.
Face au miroir de mes sombres pensées mon sang se glace.
Terrible horreur et vision infâme que cette image hideuse.
Elle parcoure les méandres de ma mémoire en faucheuse.
Se narguant de mes espoirs de survit ainsi tout s’écroule
Alors de mon esprit froissé de douleur mes larmes coulent.
Et immobile sur la sinistre pente je ne suis qu’un supplice.
L’ombre de ma peine entraîne avec elle tous ses disciples.
Je voudrais oublier ce monde de tristesse et ses épreuves
Mais elles me collent à la peau mon âme elles abreuvent.
J’en appelle à dieu qu’il me fasse enfin goûter le bonheur.
Qu’il cesse la rivière de mon ombre étendue là en pleure.
Les sanglots de mon ombre vautrée à même le sol terreux,
Le hoquet de mon cœur implore au ciel la lumière de dieu.
Serpentant son chemin cherchant à trouver enfin son exil
Une brise légère caresse alors de mes yeux embués les cils.
Duel de mon ombre en pleure en MOI j’entends l’oratoire
Que me dicte la lumière d’un amour qui se fait bel espoir.
Silence ! Silence O chagrin tu ne demeureras pas éternel!
Chut ! Écoutes n’entends-tu point son bruissement d’aile ?
Sweety51 