
J’ai voulu pour toi faire la plus belle des aquarelle.
Mais à mon tableau il y a des ombre ce sont elles.
Les ombres de ton passé qui soufflent sur mes heures
D’inspiration et sur mon oeuvre elles sont douleur.
Leur souffle, toujours omniprésent dans mon air
Sème en mon cœur terreur, désolation et misère.
Procession silencieuse l’ombre dans le courant
De ma vie interminablement sème le tourment.
Leurs murmures incessants froissent lentement la toile
De mon tableau déposant de la tristesse le voile.
Je tente en vain de remettre mes idées en ordre
Mais ma toile à des airs de vide et de désordre.
L’écho de mon pinceau grince sur mon tableau.
Grincement cruel résonnant dans mon cerveau.
Se reflète en mon aquarelle le mal de mon âme
Je sens ma main défaillir laissant fuir une larme.
Mon œil saisit dans le regard du temps assassin.
L’image de ton passé qui se fait sur moi chagrin.
Lors je voudrais pouvoir ne pas penser et peindre.
Mais les ombres muettes ne cessent de me faire geindre.
Face à mon aquarelle ma peine en couleur s’étale.
Alors que je veux y mettre de mon amour le pétale.
Et dans mes mains offertes à ma peinture futuriste
De gommer les ombres de ton passé je prends le risque.
