


Je me souviens de notre première soirée trop brève @
mon goût mais tellement majestueuse. Il me fit visiter Alger
la blanche sous la lueur des étoiles, visite d’un moment de nuit
lueur paradisiaque et lui, lui prés de moi. Je ne pouvais le toucher
ni l’embrasser juste lui parler comme nous avions fais jusqu’alors.
Mon cœur trépignait d’envie d’être blottie contre son cœur tandis que
mon corps frissonnait de plaisir d’être auprès de lui !
Je t’aime Mon prince cavalier et j’aime Alger la blanche
si belle étoilée d’or et d’argent .Ho ! Peuple algérois vous ne connaissez
pas votre bonheur. J’avoue avoir découvert votre misère, mais savez-vous
qu’ailleurs ce n’est pas forcément mieux ? Mon prince prends ma main
et avec moi hurle @ ton peuple que la richesse ne se trouve pas
dans la monnaie mais qu’elle siège dans le cœur de tous les humains !
Mon Dieu c’que j’aimerais tant que cesse cette misère environnante.
Je nous imagine, mon prince et moi parcourant les rues de la belle blanche
notre corbeille de bonheur accrochée aux bras et semant @
tout va une fleur de tendresse @ tout ceux et celles @
qui elle fait défaut. Hélas mon cavalier se doit de retourner @
ses obligations professionnelles, il me laisse face @ la porte de cet hôtel
mais comme moi il @ le cœur hurlant de peine.
Nous découvrons l’affirmation de notre Amour. Il est si beau …
Une nuit d’insomnie et le soleil brillent au travers des volets
mal clos par manque d’entretien. Je me lève, m’habille tandis que
le visage de mon Cavalier s’impose @ mes yeux ….
Je dois le revoir le soir même et @ cette idée mon cœur s’affole.
Petit déjeuner pris @ la hâte puis je me dirige le cœur en accélération
vers un taxiphone. Les numéros je les connais par cœur
je les compose les yeux fermés car les yeux de mon âme
eux sont ouvert @ ce bonheur au bout du fil qui m’attends.



