
C'est ainsi que ....
" Bonjour M'sieur !
Vous désirez ?
"Bonjour charmante demoiselle !
Un jaune pour moi ! "
Le Client dégusta son joli jaune anisé ,
me dévisagea et me demanda si par hasard ici
" ça montait "
N'ayant pas le droit de répondre
car seule dans les lieux je lui soumis l'idée
de revenir vers 15h ,
qu'il en saurait plus tant qu'à
l'activité exact
de cet endroit !
Il me demanda mon petit nom,
me donna le sien puis me dit :
" A cet après-midi gente demoiselle !
Soyez sur de mon retour avec quelques uns
de mes amis nous cherchons un endroit
ou faire la fête ce soir
et l'endroit me semble très approprié !
" Quelques autres " clients "
tout à fait banals vinrent étancher
leur soif d'anis en ce samedi midi,
rien de bien important !
Je devais rendre des compte
à la patronne dés son arrivée ......
Mes compagnes de galère
arrivèrent à leur tour,
je repris ma place,
de l'autre coté du comptoir en tant
" qu'hôtesse " !
Je devais être le plus agréable possible !
Normal,
dans un lieu tel que celui-là ....
Alors que j'étais entrain de deviser avec mes
" collègues "
de fortune,
je vis arriver le client du matin avec quelques uns
de ses amis comme il l'avait dit
quelques heuresauparavant.
Et c'est là que j'avais compris que
j'avais commis une très grosse erreur
qui allait me coûter très chère dans les jours à venir !
En effet,
le M'sieur avait compris que cet endroit était une
" maison close "
et que l'on y pratiquait toute sorte de faveur
aux males désireux ....
Carte officielle de la police judiciaire en main
il nous demanda à moi
et à mes collègues nos papiers ainsi que ceux de
" Madame la Tenancière " .....
Nous voilà embarqués dans le même panier
pour un long moment !
J'avais de vrais faux papier
donc mon vrai age n'étant pas indiqué
je ne fus pas plus inquiétée que
" mes collègues,
je faisais à l’époque aussi âgée que les copines
et pourtant je n’avais que dix-sept ans
et c'est ainsi que nous fûmes invités à rentrer
en nos domiciles respectifs,
mais nous restions cependant sous haute surveillance,
le pub tant qu'à lui vit ses portes fermées
pour quelques temps !
Je vous dispenserais
chers lecteurs
et chères lectrices
c'que fut pour moi cette soirée là !
J'ai appelé mon amie Béa
qui n'était pas loin de la pièce
dans laquelle mon Bourreau
s'acharnait sur moi mais ...
prévoyant ils l'avaient éloigné !
Une fois de plus,
je me retrouvais seule face à ....
La violence et la folie d'un homme !
Mon dieu,
pourquoi m'infligez-vous autant de douleurs ?
Ai-je eus une vie antérieure à celle-ci
qui fasse qu’à présent j'en paie la facture ?
Guidez-moi,
éclairez-moi mais je vous en prie ....
Sauvez-moi !
Dans ces moments-là
vous n'avez qu'une seule idée en tête,
prier pour sauver votre peau car vous échapper ....
Nada ! Impossible !
Le rapace assoiffé de vengeance,
buveur de sang
et surtout atteint au plus haut de sa dignité
de proxénète ne cessait pas de frapper !
Je suis restée là,
ensanglantée je ne sais combien de temps
mais c'que je sais c'est que ...
pas de pitié,
il n'eut pas de pitié pour moi,
m'enferma dans une pièce
jusqu'@ c'que mes blessures s'estompent
et que je puisse retourner comme il disait :
" au turbin " !
Au bout de huit jours environ
j’ai pu ressortir de nouveau
et donc aller chercher de nouveau
de l'argent pour assouvir sa soif du jeu
et de bien d'autres choses encore !
Et tandis que je pensais ma punition levée
qu'elle ne fut pas ma surprise lorsqu'il m'annonça
que je ne retournerais pas à l'endroit
ou j'étais avant mais que comme
il n'y avait pas de place dans la rue
pour moi et qu'il n'avait pas envie
de payer un morceau de bitume
pour moi je devais aller
" à l'abattage "
comme ils disent !
Mais savez-vous ce à quoi consiste
cet abattage ?
Et bien je vais vous expliquer ....
Pas maintenant ...
Plus tard !
Là je suis
un brin fatiguée !