Mes louloutes chéries ! Et oui me revoilà … Déjà ? Diront certaines (sourire) Mon opération ne s’est pas trop mal passée (quelques surprises de dernière minutes que je vous conte plus bas) et j’étais en chirurgie ambulatoire d’où ma sortie rapide de l’hosto. Tant mieux parce que les hôpitaux j’aime pas ça ! La veille de mon hospitalisation ils me téléphone pour me dire que je serais opérée le lendemain @ dix heures : Chouette que je me dis, ça me laisse un peu de temps pour me préparer puis cinq minutes après leur premier appel ils me rappellent pour me dire que tout compte fait l’opération aura lieu @ huit heures. Et zut ! Bref de toute façon quelque soit l’heure fallait y passer alors que ce soit @ huit ou dix heures…Me voilà donc @ l’heure dite. On me donne un gros cacheton pour « vous détendre avant l’opération madame « j’avale sans râler et … plus de Chris ou alors elle vogue dieu sait ou mais elle @ pas toute sa tête sa c’est sur ! Un brancardier vient me chercher pour me descendre au bloc. On m’enfile une charlotte et des drôles de chaussons aux pieds et pieds voilà qu’on commence @ m’ôter la tenue que l’on m’avait demandé d’enfiler @ mon arrivée (très sexy d’ailleurs mdrrrr) Et puis je me retrouve dans le bloc et là … première surprise : « Madame ce n’est pas une anesthésie totale que vous aurez mais une péridurale. « Hein ? Quoi ? Qu’entends –je ? Une péridurale ? Déjà je flippais mais là… mes membres tremblent de plus belle. « Pourquoi vous tremblez comme ça tite Madame ? Faut pas avoir peur on @ encore jamais mangé personne ! » Me dis une infirmière. « Bin heu en faite je voulais pas vous le dire mais je suis pas venue toute seule ici ! Que je lui réponds ! « Ha bon ? Et avec qui vous êtes venue ? « Qu’elle me demande ! « Bin je suis venue avec mon copain Parkins Son « (maladie parkinson provoquant des tremblement incontrôlables) Et nous voilà parties dans un fou rire malgré ma peur. Elle riait pour de vrai mais moi non. Je riais pour cacher mon angoisse mais c’que je ne savais pas c’est que pendant que je délirais avec l’infirmière l’autre derrière moi , le bel anesthésiste bin y m’avait piqué dans le dos entre chai plus quelle vertèbre mais en tout cas lorsqu’il @ ressorti son aiguille je l’ai sentie passée . Dommage sur le coup je l’ai maudis mais il était tellement charmant avec ses beaux yeux noirs ébène que je lui ai pardonné très vite ! Trop tard ! Trop tard si je voulais prendre la fuite je pouvais plus. J’avais plus de jambe ! Je voyais que quelqu’un les soulever pour je sais pas quoi faire mais j’ai entendu le chirurgien dire « On peut commencer petite dame. J’attaque les vilaines bêtes qui veulent se loger dans votre utérus « Les vilaines petites bêtes ??? Qu’entends-je encore ? « De quoi docteur ? Y en @ plusieurs ? « « Hélas oui tite dame ! Quatre au lieu de trois que j’avais vu au départ ! Mais rassurez-vous elles sont pas méchantes puisqu’elles ne se sont pas vraiment développées. » Je pouvais causer avec celui qui était entrain de triturer mon moi intérieur ! Génial finalement. Il me disait tout c’qu’il faisait au fur et @ mesure qu’il opérait. Je sentais qu’il touchait mais je n’avais pas mal ! Temps de l’intervention : Une heure et quart ! C’est long je sais mais bon pouvais pas faire autrement. Autour de moi : que du beau ! Vu que je ne dormais pas j’ai eus le temps aussi de regarder les personnes autour et waouu ! Les anesthésistes ! Waou c’qu’ils étaient beaux ! Pas touche minouche tu peux pas marcher pour l’instant et après quand tu pourras marcher bin tu pourras pas retourner au bloc leur rendre visite ! (Je plaisante bien sur j’espère que vous l’avez compris) Donc tout c’est bien passés hormis que hier j’ai du y retourner car la douleur et les saignements étaient si intenses que j’ai pris peur. (Le protocole en chirurgie ambulatoire est que dés le moindre souci il faut y retourner chose que j’ai fais ) Tout compte fait c’était normal (une réaction post-opératoire ils m’ont donnés d’autres comprimés (les premiers n’ayant aucun effet sur moi) pour calmer le tout et j’ai pu de nouveau rentrer chez moi apaisée.Le vilain petit crabe est dans un laboratoire afin d’être analysé et moi je suis là auprès de vous, un peu fatiguée encore mais tellement contente de vous retrouver. Ce mauvais passage fait parti du passé, la page est tournée juste faudra que je pense comme me l’@ demandé le chirurgien que régulièrement j’aille le voir pour contrôle. J’ai de nouveau rendez-vous dans un mois. Alors que je comptais retourner au boulôt le lendemain de mon opération (je sais c’est n’importe quoi mais j’aurais pas eus de reproche comme ça) le chirurgien me l’@ interdit (et il @ eut raison) et même mieux m’@ collé un arrêt de travail de quinze jours. Oulala quand je vais reprendre je vais en prendre plein la tête des vannes mais m’en fous la santé et bien plus importante que tout le reste car la santé c’est un don que nous fait la vie et la vie est le premier don que nous recevons @ notre naissance donc : respect @ la vie. Cela dit @ présent que je vous ai donné de mes nouvelles je peux m’enquérir des votres. J’espère qu’elles sont bonnes et que vous commencez le week-end sous le signe du soleil, (pas garanti dans le ciel mais dans le cœur je suis sure que oui) dans la paix, la joie et la bonne humeur, l’amitié et l’amour, le tout avec bonheur. Je termine mon long discours et vous @ tout de suite chez vous si vous le voulez bien (sourire) Passez un excellent week-end et mille bisous @ vous qui me lisez.
Le corps est l’étui fragile qui, durant un
certain nombre d’années, renferme ton âme.
(Bouddha)