J’en ai marre, marre de n’être qu’une chose infâme sur cette terre qui
durant un demi-siècle m’a supporté plutôt que porté telle une mère
porterait son enfant ! J’en ai marre d’être un monceau de chair déambulant
dans cette vie qui ne m’a fait que du mal ! J’en ai marre de n’être rien
qu’une moins que Rien pour ceux que je côtoie ! J’en ai marre de voir
que lorsque des paroles me transpercent le cœur je ne puisse fasse à elles
me défendre ! J’en ai marre de n’être que « la copine » du Monsieur tandis
que celui-ci raconte ses péripéties avec sa Femme , l’acquisition de leur
maison , la naissance de leur enfant alors que moi , moi je suis tout à coté
et que la dite « femme » qui est l’épouse « n’est pas là puisque le Monsieur
et la dame sont en instance de divorce et que pour « Monsieur « « Madame «
est encore « Son Epouse « . Je suis quoi moi dans l’affaire ? Rien !
J’en ai marre parce qu’au « Monsieur « je donne le meilleur de moi-même .
Certes j’attends pas de retour car je refuse de donner dans l’espoir de recevoir
mais je suis sensée être un humain fait de chair, de sang d’os, d’eau
d’un cœur qui bat et d’une âme qui aime et que donc comme chaque
être humain normalement constitué j’ai droit au respect !
Non vous ne croyez pas ? Depuis le 20 juillet 2007, date à laquelle
nous sommes partis dans la maison de campagne que « Monsieur «
à réussi à garder à force de guéroiller avec « Madame »
je n’ai subis que des humiliations allant jusqu’à dés notre arrivée
être obligée de dormir par terre à même le sol sur du ciment
puisque « Monsieur « était par ses pensées auprès de son épouse
dont il est présentement entrain de divorcer donc moi je n’existais pas/plus .
Ho bien sur il vous dira qu’il ne m’y a pas obligé et c’est vrai mais n’ayant
aucun autre endroit pour me réfugier afin de reposer mes yeux souillés par
les larmes versées je n’ai trouvé que le sol froid ! Par contre « Monsieur «
par trois fois dans la nuit alors que je ne dormais pas mais que j’étais
allongée sur ma couche de fortune sous prétexte de soit aller aux toilettes
soit parce qu’il avait un besoin d’étancher sa soif, est passé prés de moi et
n’a pas eu un seul geste pour … me réconforter, me rassurer voir me
donner de la tendresse voir même me faire me relever ! Il passait à mes
cotés, m’enjambant mais …. Me dédaignant ! Ensuite, ce fut les gestes de
violences provoquant dés la première fois un malaise me concernant.
J’en ai marre de souffrir gratuitement ! Qu’ai-je fais ? Peut-être que ce
comportement étrange de la part du « Monsieur « vient du fait que par
malheur le soir du 12 avril d’apprendre que j’étais atteinte d’un micro
cancer au sein et que le lendemain je devais subir l’ablation du morceau
atteint par le mal ! J’ai été opérée le 13 avril 2007 est depuis le 15 avril 2007
je suis aux yeux du Monsieur avec qui je partage le pain quotidien une
« Duchnoquefermetagueule » ! Une pestiférée ! Mon Dieu donnez-moi
la mort ! Ma plaie est béante depuis ce fameux 15 avril et il ne voit pas
s’écouler chaque jour le sang de la plaie qu’il a ouverte ce jour-là et
qu’il élargie sans cesse depuis ! Maudites paroles, maudis mots
provoquant mes mots alignés par mes maux, sortant de bouche putride
de méchanceté non-innoscente puisque adulte prononcé consciemment
dans le but de faire mal afin de détruire autrui et en l’occurrence dan le cas
présent, dans le but de me détruite ! La vile bouche a gagné !
Elle m’a détruite à jamais ! Je suis un monstre de la nature,
le cancer ne m’a pas eu mais la bouche elle …. Oui !
Quand je dis que je me languis de mon instant final ce n’est pas un délire
de dépressive ! Je le pense, je le dis haut et fort et je l’écris en majuscule
en mon cœur et sur les murs de cette maudite vie !
Mon dieu ayez pitié de moi, délivrez-moi de …..
Toute cette douleur !
Un demi-siècle de souffrance,
Est égal à une vie d’errance.
A présent d’elle je m’en balance
Et pour l’au-delà je suis en partance.
A vous qui me lisez,
Ne soyez pas malheureux
Car je sais que dans les cieux
Le monde y est plus chaleureux
Ainsi le soleil rayonnera en mes yeux.
Mais n’oubliez pas qu’avant de partir
J’ai cherché par mes écrits à vous dire
Tout le mal qui longtemps m’a fait souffrir
Et qu’à présent libre je suis j’ose l’écrire.
Car mieux vaut mourir libre
Que mourir pour être libre
C’est pas moi qui le dis ce sont les livres
Et tel que, moi je vous le livre.
Alors mes amis (es) ne perdez pas espoir
Car en vérité je vous le dis on va se revoir.
Je quitte ce monde horriblement noir
Pour enfin le bonheur aller voir.
NB : aujourd'hui je viens d'acquérir
un autre tit nom :
je suis une " targe " ( folle )"
marre marre et marre !