  
Elle geint, se plaint et hurle au manque de mon cavalier.
Du regard elle parcoure les murs de mon esprit vide de tout sens !
Que cesse cette tristesse, que cesse ce torrent de larmes inutiles
puisque les heures du temps me rapprocheront de mon bien-aimé.
Et de mon petit malheur demain naîtra un grand bonheur.
Et à ce moment là j’aurais le plaisir de la fin de ma torpeur
en me reposant sur le seuil du moment et en oubliant mon passé.
Je confie à câline que l’abondance de l’amour de mon bien aimé
me fait défaut mais je sais que ce travers n’est que passager
alors je décide de me relever et de sourire vers demain car l’ange
de l’éternel bénira enfin notre amour .
C'est ainsi que cette parabole clôture le chant de ma peine.
Avant de fermer les yeux sur une nuit qui ouvrira
ses portes sur un jour de moins à passer loin de
mon cavalier d’amour, j’adresse via Internet un message
à celui pour qui la rivière de mon déborde.
« J’ai compris que mon attente ne doit être
nullement triste et assombrissante car hoby
au fond de celle-ci il y a une douce lumière,
un nouvel aurore enrubanné de bonheur,
alors Mon Prince je promets d’assécher
la fontaine de mon âme et de me préparer
à marcher sur la même route que toi. Hoby,
demain ne sera pas le pont sinueux
de mon chagrin mais le pont qui e permets de venir à toi.
Dors bien Mon Amour dors et … »
Extinction de mon computer, enfouissement sous ma couette
et départ pour le voyage vers le pays des songe.
Morphée me rejoint rapidement se faisant témoin de mes rêves.
J’anticipe sur l’avenir que je trouve trop long à venir
pour hâter le présent à passé tandis que j’enterre mes hiers.
Sereine après une nuit de repos j’ouvre les yeux
sur un rayon de soleil, baiser de mon tendre cavalier
au loin, délice de ses lèvres, imaginaire………
  

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