 
Oui hélas notre culture réciproque nous interdit de.....
mais je sais que s’il n’y avait pas eut de barrières en ton cœur
Mon prince ce soir-là nos corps comme l’ont fait nos cœurs
se seraient unis. Il ne faut pas regretter cet instant Hobi onques (jamais)
un jour oui un jour je te ferais don de tes attentes. Alors l’angelot de sa flèche
ardente grave ton cœur de mes syllabes ainsi il nourrit ton corps
de mon Amour. Dernière épreuve, baiser chaste sous le porche de cet hôtel
qui demain renfermera les larmes versées sur l’oreiller de ma triste nuit.
Complices de cet instant les étoiles se font voyeuses du déchirement.
Demain, demain Mon Prince furtivement tu me rejoindras à l’aéroport
au pied de cet oiseau de fer vautour dévorant les kilomètres qui me
sépareront de toi. Je sais tes larmes les miennes tu les connais
elles ont en ma gorge un goût amer. Alger ma belle prends soin
de mon prince et dis lui chaque jour que je lui fais la promesse
de mon retour prochain. Mais avant de franchir le seuil de cet aéroport
qui m’arrache à la terre de mon cavalier avec lui j’échange le serment
d’amour qui l’unit à moi pour toujours sous les feuillages verdoyant
d’un petit jardin. Embarquement prévue dans...Non... je ne veux pas
le savoir...Il vient de me passer une bague au doigt en tremblant
puis vint un porte bonheur à mon cou baiser volé furtivement à
mes lèvres humides de pleurs. Il ne peut franchir le portail qui me conduit
dans le hall d’embarquement...Sécurité oblige soi-disant mais vous hommes
érigeant les lois avez-vous pensez à la sécurité de nos deux cœurs ?
Non point vous n’y avez songé alors mon prince me laisse dans ce gouffre
infernal de douleur. Je l’aperçois au dehors ses yeux assombris par
le déchirement tandis qu’il voit les miens lacérés par mes larmes...
Ca y est l’heure fatidique est là sur la piste l’oiseau de malheur
rugit comme pour provoquer le volcan qui sommeil en moi et qui
se nomme chagrin. Je gravis les premières marches lorsque sur mon cœur
je sens le vibreur de mon portable :
« Bon voyage Princesse » …
Ce furent ces mots-là que je reçus en plein cœur, moment d’étourdissement,
mes jambes se font défaillantes et tremblantes une dame
à mes cotés me soutiens. L’hôtesse de son sourire poli m’invite à
pénétrer le ventre du vautour dernier regard vers la piste,
mon prince est à l’horizon je le vois je le sens tellement désemparé.
J’ai envie de hurler son nom comme pour arrêter le temps mais
le vautour replie ses ailes signalant ainsi l’heure du départ.
Soudain une voix s’élève dans la cabine :
« mesdames et messieurs, le commandant de bord Jérôme Janvier
(jamais je n’oublierais ce nom)
vous souhaite bienvenus(es) à bord ( ouais tu parles )
Nous arriverons à destination dans une heure trente .
La température au sol est de 22 degrés.
Nous vous souhaitons bon voyage ! "
« BON VOYAGE ???
Pour moi il se fit dans les larmes ! Je savais qu’en dessous
de moi au sol il se passait dans le cœur de
mon cavalier la même chose ! J’aurais voulu saisir le parachute salvateur
et sauter de cet oiseau de malheur. Par le hublot je voyais la terre
qui m’avait accueilli avec tant d’amour s’éloigner et lorsque
dans un sursaut le vautour prit de l’altitude et que mon cavalier
au cœur solitaire ne fut plus qu’un petit point en mon cœur
il se fit gros coup de poing. Alors pour tuer le temps et l’orage
de mon cœur j’essaie d’écouter la musique que diffuse mon walkman
mais la rivière de mon âme déferle sur les notes de la musique
ne donnant que de mauvais accords.Résonne en mon esprit alors
la chanson de la bergère et de ses moutons car en mon cœur il pleut.
Le voyage me semble horriblement long et sans fin comme
pour me torturer encore plus lorsque ….
« Mesdames et Messieurs nous amorçons notre descente
vers notre destination, veuillez attacher vos ceinture !"
Descente pour moi qui ce fait vers l’enfer d’une absence.
Attacher pourquoi ? Attachée déjà je suis mais à mon prince
laissé là-bas sur sa terre le cœur en l’air ! Descente infernale
me ramenant à la réalité d’un silence. Les roues monstrueuses
de cet avion touchent le sol de cette terre qui me retiens
loin de mon prince bien-aimé et là à cet instant je laisse
la lave de mon volcan de peine fuser de mes yeux.
Il va me falloir attendre deux long mois pour franchir
la grande bleue qui me sépare de mon Prince bien-aimé.
Deux long mois durant lesquels je ne communiquerais
plus qu’avec Mon Amour que grâce aux frères Bell...
Je mettrais la suite le seize juillet !
Merci de votre patience et surtout merci de me lire !
Cela me touche beaucoup ! Je vous adore !

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