Je fis bonne figure contre mauvaise fortune et les fêtes se sont déroulées
dans un calme relatif ...... La Maman d'Alain n'était pas au courant de
c'que m'avait dit " Le Gros " et lorsqu'elle nous demanda de revenir
vivre chez eux et que je refusa elle ne compris pas ma réaction mais
l'accepta !
Dix Mai 1980 ! Corinne, 2kgs480, petit bout vint nous ravir
de son petit minois tout blond ! La grand-mère maternelle,
Ma génitrice, appris la nouvelle de la naissance de ma tite coco sans avoir
de réaction de joie ! Mon dieu comment se pouvait-il qu'un corps
d'humain puisse abriter un coeur aussi froid et sec ? Cela dit je ne
fus pas surprise juste peinée de voir qu'elle ne changeait pas !
J'ai eu l'occasion plus tard, bien plus tard et encore aujourd'hui de
croiser la route de gens qui se disaient " humains " mais qui n'en
avaient que l'apparence ! C'est pourquoi a présent lorsque je pense
à son manque de démonstration affective je me dis qu'elle n'est et ne fut
pas la seule à être aussi froide et dure. Le monde est cruel ! Mais les
humains le sont aussi ! Toujours vouloir a chercher à tirer profit
de telle ou telle situation ! La preuve j'ai découvert à cette époque-là
qu'en faite mon beau-père ne voyait qu'une chose en moi :
le corps qui donnerait à la famille les enfants que lui même n'avait pas
eu avec son épouse, ma belle-mère. En effet mon beau-père n'était pas le
vrai père d'Alain ! Il était le second Mari de ma belle-mère qui avait
perdu son premier mari alors qu'Alain était encore enfant !
Tous les deux malgré les tentatives infructueuses d'avoir des enfants n'y
sont pas parvenus. Donc j'étais pour mon beau-père la Mère porteuse
des enfants qu'il n'aurait jamais avec son épouse ! J'en ai pris conscience
trop tard ! Je fis part de mes craintes à Alain mais .....
En dehors du coup il n'eut aucune réaction ! Nous devions continuer
d'aller les week-ends chez eux et là je n'avais ni le droit de prendre
des décisions quelques soient pour mes enfants pas plus que je
n'avais le droit de leur donner à manger c'que MOI je voulais !
Parfois en douce, mon beau-père s'approchait de moi et me glissait
à l'oreille :
« Rappelle-toi c'que je t'ai dis un jour !
Je t'enlèverais tes enfants ! " »
Sur le moment pour éviter les conflits je ne disais rien mais lorsque
j'en ai eu l'occasion j'en fis part à Alain !
Lui demandant de faire en sorte que :
1) les visites dominicales chez ses parents cessent !
2) qu'il réagisse enfin contre le comportement du Gros !
Faute de quoi ..... Je partirais !